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Développement personnel

Pourquoi vous devez arrêter d’être trop gentil ?

Par 17 juillet 2019 février 25th, 2021 No Comments

Il y a un an, par la magie des pubs Facebook et du retargeting, je suis tombée sur le travail de Melyssa Griffin dont je suis depuis devenue une fan inconditionnelle. C’était juste après la dissolution de ma première entreprise et la séparation avec mon associé. Je me retrouvais toute seule mais j’étais tellement entêtée à réussir à vivre d’empowerment et de Michelle Obama que j’ai couru au Tribunal de Commerce créer une nouvelle société. Je me suis alors mise à regarder toutes les vidéos Youtube qui t’expliquent comment devenir Steve Jobs en 90 jours, en vain. Jusqu’à ce que je tombe sur le blog de webmarketing Melyssa Griffin et que je comprenne que chercher à être trop gentil était finalement le fond du problème.

 

Être trop gentil vous empêche de cultiver votre singularité

 

En meuf qui ne fait jamais les choses à moitié, je me suis alors inscrite à tous ses webinars ainsi qu’à tous ses cours en ligne pour booster le trafic de mon site. Les résultats ont été assez rapides notamment sur ma mailing list qui est passée de 17 à 254 membres en seulement un mois. Le problème, c’était que certes j’attirais des gens sur mon site mais je n’en pouvais plus de ce que j’y racontais.

 

Blablabla le coaching, blablabla les pensées limitantes, blablabla vis tes rêves, rêve pas ta vie. J’avais l’impression que tout le monde racontait la même chose. Que tout le monde libérait son potentiel à coup de visuels papillons et de poings levés dans les airs en haut d’une falaise. Mais j’avais beau avoir une vision différente sur le sujet, j’étais incapable de la concrétiser dans mon travail.

 

Plus j’essayais de me démarquer, plus je prenais la mesure de mon auto-censure et de mon incapacité à réellement assumer mes idées. J’étais terrifiée à l’idée d’exposer pleinement ma vision des choses et d’être jugée. Mais j’étais en totale overdose de la tendance au « trop gentil », « trop lisse » et « trop parfait » que me servaient les acteurs du développement personnel. Et ce, au point de me dégoûter de mon projet et de mon envie d’empowerer la planète.

 

Être trop gentil vous assure d’être entouré mais pas pour les bonnes raisons

 

C’est là qu’en pleine paralysie de motivation, arrive dans ma boîte mail un message de Melyssa Griffin parlant du SweetNiceSoft Syndrom. Pour faire simple, elle y explique à quel point notre tendance à vouloir être trop gentil, poli et doux est nuisible quand on porte un projet. Parce qu’être SweetNiceSoft, c’est se condamner à toujours arrondir les angles, à toujours être dans le compromis et à ne jamais froisser personne. En d’autres termes, à être toujours moitié tiédasse et jamais complètement soi.

 

Parce qu’au fond, ce qu’on veut éviter en s’interdisant de faire des vagues ou d’attirer la désapprobation des autres, c’est de se retrouver seul. Sauf qu’à toujours compromettre sa vision, on finit par perdre sa personnalité et passer sa vie à raser les murs. On finit par, certes être entouré, mais pour ce qu’on représente plutôt que pour ce qu’on est.

 

Comme Melyssa Griffin l’explique, la sensation de validation des autres devient une addiction. On y est tellement accroché qu’on préfère s’autocensurer, vivre sur silencieux et se cacher derrière le masque de la gentille dame. Sauf que SweetNiceSoft “n’a jamais déplacé des montagnes”. SweetNiceSoft “n’ose jamais exprimer ses opinions”. Et surtout SweetNiceSoft s’arrête toujours à la première désapprobation. Résultat, être trop gentil ne mène nul part.

 

Demandez-vous ce que vous feriez si vous n’aviez besoin de l’approbation de personne

 

Pour vous aider à sortir du SweetNiceSoft Syndrom, commencez d’abord par le considérez-le comme une mauvaise habitude. Puis posez-vous 5 minutes pour prendre conscience de la place que ça prend dans votre vie. Et à chaque fois que vous écrivez un article, que vous vous lancez dans un projet ou que vous vivez votre vie, demandez ce que vous feriez si vous n’aviez besoin de l’approbation de personne.

 

Plus l’écart entre ce que vous faites réellement et ce que vous imaginez dans votre tête est grand, plus vous devez travailler sur ce qu’on appelle en coaching les masques. C’est-à-dire les façades derrière lesquelles vous vous cachez pour vous protéger et éviter d’être jugé. Dans mon cas j’avais un masque de la perfection qui faisait la taille du boule de Kim K et qui consistait à n’agir qu’en vue d’une forme d’approbation ou d’éloges.

 

J’étais une SweetNiceSoft droguée à la bénédiction de la terre entière et prête à ne jamais lancer ma chaîne Youtube pour éviter que kikiwow35, jeune puceau de douze ans du forum jeuxvideos.com ne me trolle dans les commentaires.

 

Plus j’ai pris conscience du niveau de ridicule que j’avais atteint, plus je me suis forcée à mettre en application ce que je ferais si le jugement n’existait pas. Avance rapide six mois plus tard. J’ai dépensé toutes mes économies en coaching, repoussé toutes mes limites, me suis levée à 5h pendant deux mois et accouché de Carbone Theory. Et je vous assure qu’extirper la bad bitch en moi était certes le plus difficile mais de loin le plus beau des voyages…

 

Les 4 étapes à suivre pour arrêter d’être trop gentil

  1. Conscientisez tout ce que je vous faites ou ne faites pas pour être bien vu
  2. Demandez-vous ce que vous feriez si personne ne pouvait vous juger
  3. Analysez quel type de masque vous portez selon ce que vous vous forcez à faire
  4. Obligez-vous tous les jours à déplaire, frustrer ou confronter
Charlotte Scapin, fondatrice Carbone Theory, blog coaching et développement personnel

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